Dieux d’Égypte, et cultes berbères antiques L’Égypte, le seul pays au monde ayant une science qui lui est dédiée, L’Égyptologie. Bien que souvent assimilé à l’Orient, Dieux d’Égypte et cultes berbères antiques obéissent à la même représentation du monde. Leurs mythes fondateurs, artefacts et mythologies demeurent foncièrement africains. Isis, Ammon, Osiris et Neith La cosmogonie berbère foisonne d’exemples d’influences mutuelles entre le peuple égyptien et ses voisins de l’ouest de la vallée du Nil et ce, depuis l’antiquité. Les berbères sont désignés sous diverses appellations (libou, lybien, tenehou ou temehou) dans les corpus et parchemins égyptiens. Ils auraient usage de l’inconditionnel conquis l’Égypte en 943 av. J.C., ainsi, Shoshnaq de la tribu des Mâchaouach devint le premier pharaon berbère et fondateur de la XXII dynastie (aucune preuve historique, d’ailleurs il n’ya que la bible qui mentionne ce assage. Il faudrait donc précisier que ce n’est pas une vérité historique établie) REP : https://books.openedition.org/cedej/195?lang=fr / la confusion par rapport a shosgnaq est liée au calendrier et yannayer or, des sources divers evoquent ce dernier sans reserve et datent son reigne. Il est, cependant, essentiel de souligner que les brassages sont antérieurs à cette date. A propos des cultes berbères, René Basset paraphrase Hérodote, et fait mention de leur adoration pour les astres, et plus particulièrement le soleil, il en conclue une assimilation au culte égyptien Ré, et exprime cela en ces termes « A côté́ des montagnes, des rochers, des grottes et des rivières, les Berbères adoraient aussi les astres, et, en première ligne, le soleil. Son culte existait chez les Berbères nomades, entre l’Égypte et le lac Triton et chez les Berbères en général ». Ainsi, la tradition qui a attrait au culte des astres et au panthéisme remonterait aux berbères orientaux de l’antiquité de l’oasis de Siwa.Ils adoraient les dieux vénérés Égypte tels qu’Isis, Seth et Osiris. Il est également admis par certains chercheurs que ces dieux sont d’origine lybico-berbere. Animisme berbère, la genèse d’une cosmogonie El Bekri rapporte que la tribu des Houaras, originaire du Fezzan (Lybie) adorait des idoles en têtes d’animaux, une imagerie ancrée également au Touat (Algérie) et l’oasis de Ghirza en Lybie, dont le nom serait tiré de Gurzi, fils d’Ammon, représenté avec une tête de taureau. Le Touat et Ghirza n’en demeurent pas moins des cas isolés, l’adoration des divinités á têtes d’animaux a été signalé dans plusieurs régions. Renet Basset mentionne la découverte en 1851, au Viel Arzeu (Oranie) d’une idole animiste similaire. Les textes anciens égyptiens rendent compte de l’arrivée du dieu Neith des terres de l’ouest. Il est représenté avec un apparat berbère, mais c’est sans conteste le dieu berbère Ammon, qui demeure le plus vénéré par les égyptiens. Représenté sur les gravures rupestres de Bou Alem dans le sud Oranais, le dieu-bélier, Ammon, apparait orné d’une coiffe solaire. Corollaires de celles du Tassili, les plus anciennes gravures de Bou Alem datent de – 5000 avant notre ère. « Les gravures du Sud-oranais sont certainement parmi les plus anciennes manifestations artistiques et culturelles de l’Afrique que nous connaissons et les croyances dont elles étaient le reflet ont peut-être contribue à influencer plus tardives de la vallée du Nil et de l’Afrique noire ou l’animisme devait prendre un si grand développent », explique Henri Lhote. L’iconographie des panthéons égyptien et libyco- berbère sont une manifestation d’une imagerie transafricaine, ce qui écarte la thèse admise par les égyptologues occidentaux réfractaires à une origine africaine des dynasties pharaoniques, un combat qui a été mené par l’imminent professeur sénégalais Cheick Anta Diop qui rend à l’Égypte « africaine » ses titres de noblesses. Leila Assas Sources RENÉ BASSET, LA RELIGION DES BERBÈRES , REVUE DE L’HISTOIRE DES RELIGIONS ERNEST LEROUX, ÉDITEUR 28, RUE BONAPARTE (VIe) 1910 Hérodote, Histoires, l. IV, 188) Lhote H. Le peuplement du Sahara néolithique, d'après l'interprétation des gravures et des peintures rupestres. In: Journal de la Société des Africanistes, 1970, tome 40, fascicule 2. pp. 91-102.